Les thérapies cognitives et l’EMDR
Serions-nous tous des gens intelligents qui se conduisent comme des imbéciles parce que notre vision de la réalité est biaisée?
En tout cas, les thérapies cognitives, dont l’EMDR, se veulent des boîtes à outils pour réviser les fausses croyances et autres ruminations stériles qui parasitent le quotidien.
Les thérapies cognitives émergent dans les décennies 1960-1970 (sauf l’EMDR découvert en 1987), parallèlement aux thérapies comportementales, tandis que les grands édifices théoriques comportementalistes, eux, pâtissent de certaines limites.
Aujourd’hui, une troisième vague s’ajoutent aux thérapies cognitivo-comportementalistes: la prise en compte des émotions, jusqu’ici laissées sur le banc de touche.
Les thérapies de « troisième vague »: l’EMDR
C’est le cas de la thérapie EMDR, dite aussi « neuro-émotionnelle ». On appelle ces thérapies » thérapie de troisième vague ». S’ajoute à la liste la « thérapie basée sur la pleine conscience » ou « MBCT« , ou encore « la réduction du stress basée sur la pleine conscience » ou « MBSR » ou encore « les thérapies intégrative« s dont précisément l‘EMDR et la « thérapie des schémas« .
La thérapie EMDR, ou Désensibilisatin et Retraitement par les Mouvements Oculaires, a été développée par la psychologue américaine Francine Shapiro à partir de 1987.
Après avoir constaté avec surprise l’effet de soulagement procuré par les mouvements des yeux bilatéral, Shapiro fait de de ces mouvements la base de sa démarche thérapeutique. Un des postulats de cette thérapie est le principe d’autorégulation du corps humain, comme celle du psychisme, aussi appelé modèle du traitement adaptatif de l’information.
L’être humain aurait la capacité naturelle d’assimiler la plupart des vécus traumatiques, notamment à travers le sommeil paradoxal. Les mouvements oculaires rapides pendant cette phase de sommeil onirique permettrait de mémoriser les vécus de la journée et de créer des liens avec d’autres expériences du passé Lorsque cette fonction est défaillante, qu’elle qu’en soit la raison, un « nœud » peut alors se former au niveau du réseau mnésique et bloquer l’accès à la conscience de certaines informations. L’EMDR a pour objectif de démêler ce nœud, de « réintégrer et retraiter » l’information traumatique.
Cette thérapie associe des éléments de l’hypnose eriksonienne et des approches analytiques à la thérapie cognitive.
- Posted by Pauline Gueit
- Posted in EMDR
- avr, 01, 2014
- No Comments.
Les articles
- Actualité de la profession (2)
- Couple (2)
- EMDR (7)
- EMDR (4)
- enfant (1)
- Le Psychologue clinicien (1)
- Thérapie de couple (1)
- Thérapie EMDR (3)